PRENEZ UN RENDEZ-VOUS EN LIGNE
DIRECTEMENT AVEC L'AVOCAT QU'IL VOUS FAUT !
Vous êtes ici :

Actualités

La garantie légale de conformité

Publié le : 15/11/2023 15 novembre nov. 11 2023
Focus / Consommation
La garantie légale de conformité

Le consommateur n’est pas toujours averti des règles prévues en sa faveur. En effet, le législateur se montre particulièrement protecteur envers lui, le considérant comme un profane, afin de garantir sa sécurité dans la vie quotidienne. Par conséquent, lorsque le bien acheté n’est pas conforme à sa description ou présente des défauts, la garantie légale de conformité peut être mise en œuvre. Ce mécanisme, prévu aux articles L.217-1 et suivants du Code de la consommation, s’applique lorsque le bien objet de la vente présente un défaut de conformité.  

Les biens concernés par la garantie  

La garantie légale de conformité s’applique aux biens, qu’ils soient neufs ou d’occasion, qui entrent dans les catégories suivantes :    

  • Les meubles corporels ;
  • Les biens comportant des éléments numériques ; 
  • Ceux à fabriquer. 

Il est réputé conforme lorsqu’il répond à certains critères :  

  • Il correspond à la description fournie par le vendeur ;  
  • Il est fourni avec les accessoires et instructions d’installation auxquels le consommateur pouvait légitimement s’attendre ; 
  • Il répond à l’usage attendu. 

Par conséquent, le défaut de conformité peut se manifester de plusieurs manières. Il peut être inhérent au bien, se traduisant alors en un défaut de couleur, d’accessoires ou de taille, ou résulter d’un défaut d’emballage, d’instructions de montage ou d’une mauvaise installation lorsqu’elle a été effectuée par le consommateur ou sous sa responsabilité.  

Par exemple, si un acheteur commande un véhicule bleu et en reçoit un rouge, cela constitue un défaut de conformité. Il en va de même pour un canapé comportant trois places qui, lors de sa réception, ne présente que deux places.  

Quels sont les droits du consommateur ?  

L’article L.217-8 du Code de la consommation précise les recours offerts au consommateur. Il peut prétendre à une mise en conformité par réparation ou remplacement du bien. Pour exercer ses droits, il est recommandé au consommateur de mettre en jeu la garantie par écrit, pour garder une trace de la démarche entreprise. Il peut donc adresser une demande par voie recommandée avec accusé de réception, par courrier avec remise en main propre ou encore par mail.  

Le choix de l’option revient au seul consommateur, qui peut demander que le bien soit réparé ou remplacé. Pour ce faire, la mise en conformité doit être effectuée sans aucun frais supplémentaire pour l’acheteur et doit être effectuée sous un délai de 30 jours à compter de la réception de la demande. 

Toutefois, si le remplacement implique des coûts excessifs pour le vendeur, ce dernier peut imposer la solution la plus économique. 

Si le vendeur n’a pas respecté ses obligations dans le délai imparti, ou s’il refuse de mettre en conformité le bien, l’acheteur peut demander la résolution du contrat ou la réduction du prix du bien.  

Aussi, le consommateur peut exercer les mêmes recours si le défaut persiste en dépit d’une tentative de mise en conformité du bien, ou encore lorsque la mise en conformité lui occasionne un inconvénient majeur.  

Dans tous les cas, le versement des sommes dues doit intervenir dès réception du bien, ou dès réception de la preuve de son renvoi, sous un délai de 14 jours.  

 

Si vous rencontrez un problème à la suite d’un achat non conforme, vous pouvez contacter un avocat spécialisé sur Meet Law !   

Mariage ou PACS, lequel choisir ?

Publié le : 28/07/2023 28 juillet juil. 07 2023
Focus / Famille
Mariage ou PACS, lequel choisir ?
Pendant des siècles, les couples ont eu le choix entre deux options : se marier ou demeurer en concubinage. La seconde a longtemps été mal perçue socialement, notamment parce qu’un parallèle était fait avec les relations adultérines. La loi du 15 novembre 1999 été introduit le Pacte Civil de Solidarité (PACS) en droit français, puis a été renforcée par la loi du 23 juin 2006. Les couples ont donc le choix, reste la question de connaître la solution la plus adaptée.

PACS et mariage : d’importantes similitudes

Le PACS et le mariage impliquent un ensemble de droits et de devoirs entre les membres du couple. Ceux-ci sont majoritairement identiques : vie commune, aide financière réciproque, assistance réciproque. Aucun devoir de fidélité n’existe au sein du PACS, contrairement au mariage, mais s’agissant d’un contrat, les parties ont un devoir de loyauté, d’exécution de bonne foi, et les juges en ont déduit une obligation de fidélité.
Avant la loi du 17 mai 2013, l’un des principaux attraits du PACS était la possibilité pour les personnes de même sexe de s’unir civilement. Cette loi a cependant mis fin à cet avantage en autorisant le mariage pour tous.

Quelques différences subsistent

Le PACS et le mariage ont tendance à faire l’objet de multiples rapprochements. Ainsi le PACS permet une rupture de l’union beaucoup plus aisée que le mariage. En effet, les partenaires peuvent se séparer d’un commun accord ou sur décision unilatérale de l’un d’eux. Le mariage ne peut pas être dissout aussi facilement, les procédures de divorce sont notoires pour leurs délais et coûts importants. Ces délais ont cependant été raccourcis grâce à la possibilité de divorcer de façon extrajudiciaire lorsque cela se fait par consentement mutuel.

Le mariage conserve certains avantages sur le PACS, notamment en termes de succession. Le conjoint héritera automatiquement de son époux décédé alors que cela devra être organisé par les partenaires, qui devront rédiger un testament en ce sens. Les époux peuvent aussi conclure un contrat de mariage et choisir l’un des nombreux régimes matrimoniaux possibles. Ils auront ainsi plus de flexibilité pour organiser leur vie, et en particulier leurs patrimoines, commun et personnels. Ils pourront également recourir aux avantages matrimoniaux, qui sont des enrichissements tirés du régime matrimonial, et qui échappent aux règles concernant les libéralités, c’est-à-dire non taxables comme des donations.
 

Lequel choisir ?

Comme souvent lorsque plusieurs options sont disponibles, il n’existe pas de réponse définitive à cette question. Tout dépend de la situation du couple qui se pose la question. Le PACS offre plus de liberté, notamment en termes de conclusion et de rupture, ce qui est un atout non-négligeable lors d’une séparation, une longue procédure de divorce peut ainsi être évitée. Le mariage offre en revanche plus d’options de personnalisation du régime matrimonial via le contrat de mariage. Il permet aussi une plus grande protection du conjoint survivant en cas de décès.

Des questions sur le mariage et le PACS ? Contactez un avocat spécialisé en droit de la famille via Meet Law !
 

Vacances à l’étranger : quels imprévus sont assurés ?

Publié le : 26/07/2023 26 juillet juil. 07 2023
Focus / Assurance - Bancaire
Vacances à l’étranger : quels imprévus sont assurés ?
Les vacances à l’étranger représentent un moment propice pour se relaxer et découvrir de nouvelles choses. Il est possible d’en profiter pour tenter un nouveau sport, visiter des monuments, expérimenter de nouvelles activités et s’enrichir d’autres cultures. Cependant, de nombreux imprévus peuvent interférer, compliquant ainsi le déroulement de vos vacances à l’étranger. Afin de s’en prémunir, il est possible de souscrire différentes assurances.
 

La garantie portant sur les bagages


Lorsque vos bagages sont endommagés, perdus ou volés, vous pouvez bénéficier d’une :
 
  • Garantie bagages couvrant les biens emportés ou achetés sur place. Elle peut être proposée par l’agence de voyage, la banque ou le transporteur.
  • Garantie villégiature couvrant certains biens perdus ou détériorés. En général, cette garantie est incluse d’office, ou sur option, dans les contrats multirisques habitations.
 

L’assurance protection juridique


Si vous rencontrez un litige avec un tiers, qu’il s’agisse d’une agence de voyages, d’une compagnie aérienne ou d’un hôtel, vous pouvez être couvert par une garantie de protection juridique. Pouvant faire l’objet d’un contrat spécifique, ou intégrée dans un autre contrat d’assurance, cette garantie offre à la fois un service d’information juridique pour renseigner l’assuré et une prise en charge des honoraires d’avocat.
 

L’assistance à la personne


Votre contrat multirisque habitation ou votre assurance habitation peut proposer un service d’assistance à la personne. Ce service permet notamment d’avancer de l’argent pour couvrir vos frais lorsque votre argent est perdu ou volé.

En outre, en cas d’accident, de maladie ou de décès, cette assurance permet de couvrir vos frais médicaux et d’hospitalisation, un rapatriement ainsi qu’un billet d’aller-retour pour un proche lorsque le rapatriement est impossible. Enfin, les frais relatifs aux opérations de sauvetage, de secours, ainsi que les démarches d’urgence à l’étranger sont généralement pris en charge.


Un problème obscurcit vos vacances à l'étranger ? Afin de mettre en œuvre une garantie, n'hésitez pas à contacter un avocat présent sur Meet laW ! 
 

Comment préparer son 1er RDV chez son avocat ?

Publié le : 21/07/2023 21 juillet juil. 07 2023
Focus / Divers
Comment préparer son 1er RDV chez son avocat ?
Consulter un avocat pour la 1ère fois, peut être source de stress et d’énormément de questions. Ce premier rendez-vous est essentiel, car il posera les bases de votre confiance et de votre relation.
Malheureusement, on ne sait pas toujours comment s’y prendre pour bien préparer ce premier rendez-vous. Voici quelques conseils qui vous permettront d’organiser au mieux votre consultation :

Quels documents apporter ?

Votre avocat va voir besoin de l’ensemble des documents liés à votre affaire (même si vous considérez certaines pièces comme inutiles), vous permettant ainsi de justifier la légitimité de vos demandes. Préparez toutes les pièces nécessaires et présentez-les à votre avocat dès le premier entretien (si vous n'en avez pas, faites le savoir également).
Nous vous invitons à préparer des copies de ces pièces pour que l’avocat n’est pas à conserver les originaux (sauf lorsque la pièce est nécessaire en originale, dans ce dernier cas, l’avocat vous l‘indiquera).
Voici quelques exemples de pièces à fournir :
La réunion de ces documents permettra un conseil et/ou une assistance personnalité et efficace, qui lui permettrons de vous orienter vers la procédure la plus efficace et vous donner une meilleure clarté sur vos démarches.

Le 1er rendez-vous est toujours payant ?

Il est important que vous abordiez dès le 1er rendez-vous les honoraires pratiqués par le cabinet. Une fois cet échange, il est important de formalisé le mode de facturation dans le cadre d’une convention d’honoraire.
Indépendamment de tout site d’information juridique, et même si la question du coût est souvent un frein à la consultation, nul n’est mieux placé qu’un avocat pour vous apporter des conseils juridiques précis et adaptés à votre situation.

Vous avez quelques difficultés financières ? Demandez-lui des infos sur l’aide juridictionnelle.

Pour en savoir plus sur la fixation des honoraires d’un avocat : https://www.service-public.fr/

Durant le rendez-vous, comment cela se passe ?

L’avocat est un professionnel du droit qualifié et expérimenté qui exerce dans un cadre légal très réglementé. C’est un véritable partenaire juridique qui se met au service de ses clients pour les accompagner dans les moments importants de leur vie personnelle et professionnelle.

L’avocat est bien entendu une présence indispensable devant les juridictions mais son rôle est bien plus large que la représentation en cas de procédures judiciaires.
Il possède en effet une double mission d’assistance et de représentation.

Il est important de préparer votre 1er rendez-vous avec votre avocat pour l’aider à bien comprendre votre problématique ou votre besoin et ainsi disposer d’une vision précise de votre situation.
Pensez à lui communiquer toutes les informations (même celles qui vous semblent gênantes, non pertinentes ou sans importance).
L’avocat, tout comme les professionnels de santé, est soumis au secret professionnel, vous pouvez donc vous adresser à lui en toute confiance.

De son côté, votre avocat sera amener à vous poser des questions complémentaires et vous donnera un premier retour sur votre besoin ou votre problématique.
Il vous expliquera également certaines notions juridiques en lien avec votre affaire. Il est important de bien comprendre toutes ces informations, n’hésitez pas à lui demander des explications complémentaires, si vous en ressentez le besoin.


Prenez un rendez-vous en ligne directement avec l'avocat qu'il vous faut via Meet law !

La divagation des animaux

Publié le : 19/07/2023 19 juillet juil. 07 2023
Focus / Animaux
La divagation des animaux
Lorsqu’un animal est en état de divagation, il peut occasionner des nuisances aux biens, représenter une menace pour la faune sauvage et se mettre en danger. Si son errance est reconnue, et qu’il cause un dommage, le propriétaire, le gardien ou le maire peut être reconnu responsable.
 

Qu’est-ce que l’état de divagation ?


Un chien est considéré comme divaguant lorsqu’il échappe à la surveillance effective de son maître, parce qu’il se trouve hors de portée de voix ou de tout instrument sonore permettant son rappel ou parce qu’il se situe à plus de 100 mètres de distance de celui-ci. La divagation ne concerne pas les chiens qui chassent ou gardent un troupeau.

Un chat est considéré comme divaguant :
 
  • Lorsqu’il n’est pas identifié, se trouve à plus de 200 mètres des habitations ou à plus d'un kilomètre du domicile de son maître et n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci ;
  • S’il est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui et que son propriétaire n’est pas connu.

De manière générale, un animal, autre qu’un chien ou un chat, est considéré comme errant dès qu’il est trouvé sans gardien sur le terrain d’autrui ou sur la voie publique.
 

Quelle est votre responsabilité en cas de dommage ?


Si votre animal cause un dommage, vous êtes présumé responsable en tant que propriétaire, peu importe que l’animal soit égaré ou se soit échappé. Vous devez mettre en place toutes les mesures nécessaires pour éviter tout risque de divagation.

Si vous avez confié votre animal à un gardien, vous pouvez vous décharger de votre responsabilité à son profit. Le gardien est la personne qui a le pouvoir d’user, de diriger et de contrôler l’animal.
 

Quelle est la responsabilité du maire en cas de divagation ?


Les maires doivent prendre toutes les dispositions afin d’empêcher la divagation des chiens et des chats. Les chiens ou chats errants, saisis sur le territoire d’une commune, sont gardés à la fourrière pendant un délai franc de 8 jours.

Si pendant ce délai, les animaux sont réclamés par leur propriétaire, ils sont restitués à la condition que le propriétaire paye les frais de fourrière. Lorsque les animaux ne sont pas identifiés, ils doivent l’être avant d’être restitués.

En revanche, si dans le délai les animaux ne sont pas réclamés, ils sont considérés comme abandonnés et le maire doit faire procéder à leur euthanasie, leur vente ou leur cession à titre gratuit au profit d’une fondation ou d’une association de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée.

La victime d’un animal divaguant peut engager la responsabilité de sa commune en cas d’inaction du maire.


Des avocats spécialisés en droit des animaux répondent à toutes vos questions. Prenez rendez-vous sur Meet law !
 

Utilisation d’un barbecue : quelles sont les règles

Publié le : 12/07/2023 12 juillet juil. 07 2023
Focus / Divers
Utilisation d’un barbecue : quelles sont les règles
L’été étant bien installé, il est pour beaucoup synonyme de soirées ou de midi autour du barbecue. Bien que pour la plupart ce type de cuisine soit signe de convivialité et de gourmandise, pour certains, il peut s’agir d’une véritable nuisance. 
Alors quelles sont les règles qui encadrent l’utilisation d’un barbecue ? La rédaction Meetlaw vous explique tout… 


Aucune loi n’interdit aux particuliers d’utiliser un barbecue, cependant, cette pratique peut être prohibée, sinon limitée, par des règles particulières ou locales. 

Si vous habitez en copropriété, l’utilisation d’un barbecue peut en effet être interdite par le règlement de copropriété, lequel peut sinon imposer le seul emploi de barbecues électriques ou de planchas, pour limiter les nuisances olfactives et la détérioration des bâtiments. La consultation de ce document vous permettra rapidement de savoir de quelles possibilités vous disposez.

En maison individuelle, l’utilisation d’un barbecue est libre, bien qu’en cas de construction d’un barbecue fixe dépassant une certaine superficie, il vous faudra veiller à effectuer une déclaration préalable en mairie, voire consulter le plan local d’urbanisme (PLU), lequel peut prévoir des distances de séparation minimale entre l’installation et la limite séparative de votre propriété et celle de vos voisins. 

Que vous utilisiez un barbecue en copropriété ou en maison individuelle, il vous faut en tout état de cause veiller à ce que cela ne gêne pas vos voisins, notamment par une utilisation abusive et la production de fumées gênantes, susceptibles de leur porter préjudice (nuisance olfactive et/ou dégradation des façades, etc.), et que votre responsabilité soit engagée sur le fondement des troubles anormaux du voisinage. 

Des règles locales peuvent enfin limiter l’usage des barbecues, notamment par une interdiction durant les périodes de sécheresse, sinon aux abords de sites sensibles, comme des forêts ou des bâtiments classés, afin de limiter le risque d’incendie. Vous pouvez vous rapprocher de votre mairie pour savoir si une réglementation locale est en vigueur. 

Et si vous êtes amateurs de barbecue en plein air, sachez que la loi interdit tout feu à moins de 200m² d’un espace boisé, pour le reste, il faudra vérifier que la commune les autorise. 


Les équipes Meetlaw vous souhaitent un bel été ! Des avocats intervenant dans l’ensemble des domaines du droit restent disponibles durant cette période estivale.

Le titre de séjour en France

Publié le : 04/07/2023 04 juillet juil. 07 2023
Focus / Divers
Le titre de séjour en France
Lorsqu’une personne étrangère souhaite vivre en France de manière prolongée, elle doit y être autorisée. À ce titre, une demande est formulée auprès des autorités administratives françaises, et si accord il y a, l’autorisation prend la forme d’un titre de séjour, document qui autorise la personne à séjourner, voire travailler sur le sol français, à certaines conditions et pour une durée déterminée... 
 

Titre de séjour : les personnes concernées

Les personnes majeures qui souhaitent venir vivre en France doivent obligatoirement être autorisées à résider sur le sol hexagonal, par l’obtention d’un titre de séjour. 

Des exceptions existent à cette obligation concernant les personnes suivantes : 
 
  • Celles qui résident dans l’Union européenne où en Suisse ; 
  • Celles qui viennent en France pour un séjour inférieur à 3 mois ; 
  • Celles en mission diplomatique. 
 

Titre de séjour : la typologie 

Il existe plusieurs titres de séjour, dont la nature dépend de la durée et de l’objectif du séjour en France. 

Le visa long séjour valant titre de séjour, est délivré par les autorités consulaires pour une durée de 12 mois, à toute personne qui souhaite séjourner et travailler en France, mais nécessite d’être validé en ligne par les autorités administratives françaises, dans les 3 mois qui suivent l’entrée sur le sol français. 

La carte résident est délivrée pour 10 ans et vaut autorisation de travailler. Cette carte est renouvelable de plein droit, sauf s’il peut être justifié que la présence de l’étranger constitue une menace à l’ordre public, s’il est en situation de polygamie, s’il a commis une infraction sur mineur de moins de 15 ans, s’il s’est absenté de France pendant plus de 3 ans, etc.

Les cartes de séjour, qui sont de deux sortes : 

  • Temporaire : d’une durée d’un an, elle comporte le motif de l’installation de l’étranger (travail, mariage, etc.), et peut être limitée géographiquement concernant son utilisation à titre professionnel. Elle est renouvelable si les conditions initiales qui ont permis sa délivrance sont toujours réunies ;
  • Pluriannuelle : délivrée après expiration d’une carte de séjour temporaire ou d’un visa long séjour, sa durée est de 4 ans, et renouvelable si la personne qui en fait la demande est en mesure de prouver qu’elle continue de remplir les conditions requises pour la délivrance du titre, à l’exception du cas de la perte involontaire d’emploi.

Cette carte de séjour peut ensuite être déclinée avec des conditions et des motifs qui varient selon le besoin du demandeur : carte de séjour retraité, passeport talent, etc
 

Titre de séjour : la demande

Pour demander un titre de séjour, la personne qui souhaite séjourner sur le sol français doit effectuer sa demande en ligne. En cas d’acceptation de la demande et sauf exonération, le demandeur doit s’acquitter d’une taxe de séjour. 
 

L’annulation d’une réservation pour les vacances : quid du remboursement ?

Publié le : 27/06/2023 27 juin juin 06 2023
Focus / Consommation
L’annulation d’une réservation pour les vacances : quid du remboursement ?
Vous avez travaillé toute l’année et attendez certainement avec impatience le moment de vos vacances, mais à l’approche de cet évènement, des inquiétudes peuvent naître quant à ne pouvoir profiter pleinement de votre moment de détente, à cause d’un imprévu dû à votre situation personnelle, sinon du fait des professionnels auxquels vous avez eu recours pour l’organisation de vos vacances.
Pas de panique, voici quelles sont les règles concernant l’annulation d’une réservation. 
 

L’annulation d’une réservation à l’initiative du professionnel 


Des circonstances peuvent pousser inopportunément un professionnel à annuler votre réservation, que vous ayez choisi un voyagiste, une société d’autocar, une compagnie aérienne, une compagnie ferroviaire, une compagnie de croisières, un loueur de véhicules ou d’hébergements, un hôtelier, un organisateur d’activités, etc.

Lors de la réservation, le professionnel a pu vous demander le paiement intégral du prix, des arrhes ou des acomptes. Selon, les modalités de réservation et de paiement, vous pouvez parfois obtenir un remboursement, voire des dommages et intérêts si vous êtes en mesure de prouver que l’annulation vous cause un préjudice, à l’instar de l’achat d’équipements pour votre séjour, etc. 

Si vous avez versé un acompte, il doit vous être remboursé, et si le contrat ne spécifie pas la nature de la somme réglée d’avance, celle-ci est automatiquement considérée comme des arrhes, dont vous pouvez obtenir le double du montant que vous avez avancé.

En revanche, l’obtention d’un remboursement est plus incertaine quand la responsabilité du professionnel ne peut pas être engagée, notamment dans les cas suivants :

•    La survenance d’un cas de force majeur : un évènement auquel la société ne peut échapper tel qu’une grève, une catastrophe naturelle, une épidémie mondiale, une guerre, un attentat ; 
•    Les situations stipulées dans le contrat : une prestation peut par exemple être annulée quand le nombre de participants est insuffisant ;
•    L’acceptation d’une solution de remplacement : un voyage avec un itinéraire différent et la même destination, un trajet à un autre moment dans la journée ou plus tard avec prise en charge de l’hébergement et des repas.

L’annulation d’une réservation à l’initiative du voyageur


Quand l’annulation est à votre initiative, plus vous attendez le dernier moment, moins vous avez de chance d’obtenir un remboursement. De plus, la plupart des voyagistes et sociétés de transport prévoient des frais de dossier pour toute modification ou annulation, voire l’absence de remboursement ou d’échange. Par exemple, si vous avez réservé via une agence de voyages, annuler votre séjour 2 ou 3 mois à l’avance peut engendrer une retenue de 10 % du prix du séjour.

Si vous avez versé un acompte, la somme est acquise au professionnel et parfois le règlement complet d’une location peut vous être demandé, surtout lorsqu’aucun voyageur n’est trouvé en remplacement, ou que l’annulation est trop tardive. Quand vous avez payé des arrhes, vous perdez également la somme avancée.

Ainsi, il peut être préférable d’opter pour une réservation qui propose d’emblée un remboursement dans les modalités de réservation. 

En cas de doute sur votre disponibilité pour le voyage, vous avez la possibilité de souscrire à une assurance annulation au moment du paiement, sinon de vérifier si la carte bancaire avec laquelle vous avez réglé, comprend déjà un service d’assurance voyage.

Certaines circonstances exceptionnelles peuvent vous permettre d’obtenir un remboursement quand vous êtes en position de justifier votre incapacité à voyager, tel est le cas dans les situations suivantes :

•    Le décès ;
•    La maladie grave ;
•    L’accident ;
•    La Covid-19 ;
•    Le licenciement, etc.

En tout état de cause, mieux vaut anticiper les conséquences de l’annulation de votre réservation par un professionnel du tourisme ou du transport, en consultant les conditions générales de vente.


Vous êtes face à un litige avec un professionnel ou vous rencontrez des problèmes avec une réservation sans trouver de solution ? Prenez rendez-vous avec un avocat présent sur MeetlaW
 

Les conséquences d’un abandon de poste

Publié le : 21/06/2023 21 juin juin 06 2023
Focus / Travail
Les conséquences d’un abandon de poste
L’abandon de poste, caractérisé par l’absence injustifiée du salarié à son poste de travail, a récemment connu un tournant en défaveur du salarié. Considérant que la majorité des licenciements étaient fondés sur des abandons de poste, le législateur permet à l’employeur, par  la loi « Marché du Travail », de choisir entre la suspension du contrat de travail ou la présomption de démission.
 

Qu’est-ce qu’un abandon de poste ?


L’abandon de poste qualifie le comportement du salarié qui, sans motif légitime, quitte volontairement son poste de travail et ne le reprend pas, ou ne se présente plus à son poste de travail.

Ainsi, le salarié n’est pas considéré comme ayant abandonné son poste lorsqu’il le quitte pour l’un des motifs légitimes suivants :
 
  • La consultation d’un médecin justifiée par son état de santé ;
  • La grève ;
  • Le refus du salarié d’exécuter une instruction contraire à une réglementation ;
  • Le droit de retrait ;
  • La modification du contrat de travail, à l’initiative de l’employeur, mais refusée par le salarié.
 

Quelles sont les conséquences d’un abandon de poste ?


Face à un salarié qui abandonne son poste, l’employeur peut choisir entre :
 
  • La suspension du contrat de travail, en conservant le salarié parmi les effectifs de l’entreprise, mais en ne lui versant plus sa rémunération, jusqu’à un éventuel licenciement ;
  • La présomption de démission, en suivant une procédure spécifique.

Pour considérer le salarié comme démissionnaire, l’employeur doit demander par écrit au salarié de justifier son absence et de reprendre son poste sous 15 jours calendaires minimum. Cette demande doit être adressée par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre décharge.

Si le salarié ne reprend pas le poste dans le délai indiqué, l’employeur peut présumer que le salarié a démissionné. Cette situation prive le salarié de son droit à percevoir l’allocation chômage.
 
<< < 1 2 3 4 5 6 7 ... > >>