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Focus - Routier

Il sera désormais possible d’acquérir des congés payés en arrêt maladie

Publié le : 22/05/2024 22 mai mai 05 2024
Actualités
Actualités / Travail
Il sera désormais possible d’acquérir des congés payés en arrêt maladie Le 10 avril 2024, le Parlement adopte définitivement le projet de loi relatif à l’acquisition de congés payés pendant un arrêt maladie.  

La mise en place de cette conformité  


Au départ, le Code du travail prévoit que les salariés dont le contrat de travail est suspendu pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle acquièrent des congés payés. Cette possibilité n’était pas possible pour les salariés pour la suspension du contrat de travail d’origine non professionnelle.  

Cette différence de traitement est déclarée conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 8 février 2024.  

Toutefois, la Cour de cassation, dans 3 arrêts en date du 13 septembre 2023, fait application du droit européen et non du droit français. Le droit européen ne distingue pas l’origine professionnelle ou non d’une suspension de l’exécution d’un contrat de travail. Dans les deux cas, il permet aux salariés d’acquérir des congés payés.  

Le législateur est alors intervenu pour mettre les salariés sur un pied d'égalité.  

Le contenu du projet de loi  


Désormais, il sera possible, pour tous les salariés dont le contrat de travail est suspendu, d’acquérir des congés payés pendant un arrêt de travail ou un arrêt maladie. L'origine professionnelle ne sera plus une condition nécessaire.  
Toutefois, cette acquisition sera limitée, à 2 jours ouvrables par mois et 24 jours ouvrables par an (4 semaines) en cas de suspension n’ayant pas une origine professionnelle. Cette limitation sera de 2,5 jours ouvrables par mois et de 30 jours ouvrables par an (5 semaines) pour la suspension d’origine professionnelle.  

Dans un second temps, le projet de loi prévoit le report des congés payés acquis, avant ou pendant l’arrêt maladie, non pris par le salarié en raison de la suspension de son contrat de travail. Le délai est porté à 15 mois avec un point de départ différent selon la situation.  

Pour les congés acquis avant l’arrêt maladie ou pendant un arrêt inférieur à 1 an, le délai commence à compter de la date d’information des droits du salarié. Pour l’arrêt supérieur à 1 an, le délai commence à compter de la fin de la période au cours de laquelle les congés ont été acquis.    

Enfin, une nouvelle obligation d’information incombe à l’employeur. Il doit informer les salariés du nombre de jours de congés dont il dispose ainsi que de la date jusqu’à laquelle ils pourront être posés. Cette information doit intervenir dans un délai d'1 mois à la suite du retour du salarié dans l'entreprise.  

Ces règles seront applicables aux situations antérieures (depuis le 1er décembre 2009). Pour en bénéficier, les salariés devront se manifester dans un délai de 2 ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi pour ceux toujours en poste ou dans un délai de 3 ans pour ceux dont le contrat de travail est rompu. 

J-26 avant le nouveau contrôle technique !

Publié le : 25/04/2018 25 avril avr. 04 2018
Actualités / Routier
J-26 avant le nouveau contrôle technique !
Le 20 mai 2018 approche et il faut être de plus en plus patient afin d'obtenir un rendez-vous de contrôle technique pour votre véhicule. Revenons rapidement sur cette réforme qui fait beaucoup parler d’elle…
L’origine de cette règlementation ? Une directive européenne qui s’inscrit dans un objectif de «sécurité totale» visant à se rapprocher des «zéro décès dans les transports routiers d’ici à 2050».

A compter de cette date, quels seront les résultats possibles à l’issue de votre contrôle technique ? 

FAVORABLE :

Aucune défaillance majeure et/ou critique n’est relevée mais présence possible de défaillance(s) mineure(s). Ex : usure au niveau de l'axe du levier ou du mécanisme du levier à cliquet, témoin du liquide des freins allumé ou défectueux…
(NOUVEAU) le nombre de défaillances reconnues comme mineures diminue.

DEFAVORABLE :

  • Défaillance majeure : vous devrez présenter votre véhicule en contre-visite dans les deux mois après avoir effectué les réparations nécessaires. Ex : lave-glace inopérant, amortisseur mal fixé… (NOUVEAU) le nombre de défaillances majeures augmente.
  • Défaillance critique (NOUVEAU) : vous aurez la journée pour réparer le(s) défaut(s) identifié(s) et présenter votre véhicule en contre visite. A défaut et si vous continuez de rouler avec votre véhicule, vous vous exposerez à une amende de 135€. Ex : roue de secours mal attachée au support : très grand risque de chute, siège conducteur mal fixé… Pour les plus courageux ou ceux qui veulent aller plus loin, vous pouvez consulter l’annexe 1 de la directive qui énumère les différents points de contrôle et les classent selon leur niveau de gravité.

Vers une augmentation du tarif d’un contrôle technique ? Il y aura surement une augmentation mais les tarifs étant fixés par les gérants des centres de contrôle technique on ne peut pas réellement savoir de combien sera cette augmentation …

Pour rappel, le contrôle technique est obligatoire pour tout véhicule de moins de 3,5 tonnes, qu’il s’agisse d’un véhicule particulier ou d’un utilitaire. Si votre contrôle technique n’est pas à jour, vous vous exposez à une amende de 135€ en cas de contrôle !

Pour toute question relevant du droit routier, vous pouvez contacter les Avocats de Meet laW qui sont là pour vous conseiller et défendre vos droits !

Crédit photo : iStockphoto.com/boschettophotography