PRENEZ UN RENDEZ-VOUS EN LIGNE
DIRECTEMENT AVEC L'AVOCAT QU'IL VOUS FAUT !

Actualités - Famille - Personne

Qu'est-ce que le devoir de secours entre époux ?

Publié le : 06/02/2020 06 février févr. 02 2020
Focus / Famille
Qu'est-ce que le devoir de secours entre époux ?
Le mariage fait naître un certain nombre de devoirs et de droits entre les époux. Parmi eux, le devoir de secours. 


Le devoir de secours est une forme de solidarité entre époux qui, pendant le mariage, consiste en la participation des deux aux charges du mariage en rapport avec leurs facultés respectives. 

Il s'agit d'une obligation alimentaire imposant de ne pas laisser son conjoint dans le besoin, en créant une entraide naturelle d'ordre financière pendant le mariage. C'est généralement au moment de la séparation, et notamment dans le cadre de la procédure de divorce que l'obligation n'est plus forcément naturelle, permettant le versement d'une pension alimentaire au titre du devoir de secours

En effet, lorsque la séparation entraîne une disparité conséquente du niveau de vie d'un des époux, celui qui est placé dans une situation financière plus avantageuse peut être contraint de verser à l'autre une aide financière, sous la forme de rente. Toutefois cette aide peut également prendre d'autres formes comme le remboursement d'échéances d'un prêt commun, ou l'attribution du domicile conjugal à titre gratuit. 

Pour évaluer cette aide due au titre du devoir de secours, plusieurs éléments propres aux époux sont pris en compte : leurs situations financières, leurs revenus et leurs charges, leurs niveaux de vie et leurs situations patrimoniales. 

L'aide apportée au titre du devoir de secours est une mesure provisoire, le temps de la procédure, qui prend fin au prononcé du divorce (ensuite une prestation compensatoire peut être versée). 

Hors procédure de divorce, les époux peuvent être emmenés à demander une aide au titre du devoir de secours, notamment lorsqu'ils partagent une vie commune mais que l'un d'eux ne participe pas suffisamment aux charges, ou lorsqu'ils vivent séparément mais que l'un d'eux a besoin d'une pension alimentaire pour maintenir son niveau de vie. 


Vous êtes concerné par une procédure de divorce ? Votre conjoint ne vous verse plus votre pension alimentaire ? Prenez conseil auprès d'un avocat spécialisé inscrit sur Meet laW

Qu’est-ce que la donation avec réserve d’usufruit

Publié le : 16/01/2020 16 janvier janv. 01 2020
Focus / Famille
Qu’est-ce que la donation avec réserve d’usufruit
Transmettre ses biens, son héritage, on y pense souvent tard voire même pas du tout. Pourtant, il est possible dès son vivant d’opter pour des mécanismes sécurisants et avantageux, comme la donation avec réserve d’usufruit. Comment cela fonctionne-t-il ? 

Pourquoi donner avec réserve d’usufruit ? 

La donation avec réserve d’usufruit permet de donner gratuitement de son vivant un bien à quelqu’un, tout en gardant la jouissance de ce dernier. Le donataire donne en réalité la nue-propriété de sa possession, c’est-à-dire qu’il ne peut plus, par exemple la vendre, mais en garde le droit de l’utiliser et d’en percevoir des revenus éventuels. 

Cette opération a un intérêt fiscal car en plus d’avoir pour but d’aider un proche, elle permet de réduire les droits de mutation (droits d’enregistrements et de publicité foncière dus lorsqu’un bien change de propriétaire), normalement versés par le donataire qui ne paie finalement ces droits que sur la valeur de la « nue-propriété », plutôt que sur la valeur complète du bien. Un barème fiscal est établi en fonction de l’âge du donateur et de la valeur de l’usufruit du bien. 

Au décès du donateur, la personne qui avait bénéficié de la donation avec réserve d’usufruit récupère la pleine propriété sans avoir à s’acquitter d’autres droits de mutation. 

A qui peut-on donner ? 

Il est possible de donner avec réserve d’usufruit à toute personne, aussi bien étrangère que membre de la famille. 

Comment donner ? 

Hormis pour un don manuel, la donation avec réserve d’usufruit implique l’intervention d’un notaire car la personne qui reçoit doit donner son accord par écrit. Une fois la donation formalisée, elle prend effet immédiatement. 

Que peut-on donner en usufruit ? 

La donation en usufruit peut porter sur tout type de biens, généralement il s’agit d’un bien immobilier mais ce peut être également de l’argent, des bijoux, des titres de société, etc. 


Vous souhaitez organiser votre succession et vous vous interrogez sur les bénéfices et le coût d’une telle pratique ? Vous rencontrez des problèmes suite à un héritage ? Prenez rendez-vous avec un avocat inscrit sur MeetlaW !

L'abandon du domicile conjugal

Publié le : 07/11/2019 07 novembre nov. 11 2019
Focus / Famille
L'abandon du domicile conjugal
Dans le cadre du mariage, le fait pour un époux de quitter le foyer peut constituer une faute et entraîner certaines conséquences.

La définition de l'abandon de domicile

Par le mariage, les conjoints s'imposent une communauté de vie, et l'abandon du domicile en cours de mariage peut s'apparenter en une violation du devoir de vivre ensemble. 
L'abandon peut être temporaire ou définitif. 

Seule une situation de crise (prouvée, et nécessitant certaines formalités), comme des cas de mise en danger, ou une autorisation du juge, peuvent permettre à un des époux de partir du logement familial. 

Les effets de l'abandon du domicile

L'époux qui quitte le domicile conjugal commet une faute. Par conséquent, l'autre époux peut demander, dans le cadre de la procédure de divorce, à ce qu'il soit prononcé aux torts exclusifs de l'époux fautif. 

Si le juge l'accorde, celui qui a quitté le domicile pourra verser des dommages et intérêts à son ex-conjoint. 
De plus, le domicile peut être attribué à l'époux quitté et, celui qui a commis l'abandon peut perdre la résidence des enfants. 

Le constat de l'abandon 

Pour faire constater l'abandon du domicile conjugal, l'époux quitté peut avoir recours à plusieurs méthodes cumulatives : 
 
  • Le constat d'huissier : Il s'agit de la méthode qui a le plus de valeur en matière de preuve. 
  • La main courante au commissariat.
  • L'attestation de tiers, témoins de l'abandon du domicile


Vous ou votre conjoint avez quitté le domicile conjugal et vous vous interrogez sur les répercutions et comment défendre vos droits dans le cadre d'une procédure de divorce ? Prenez rendez-vous dès aujourd'hui avec un avocat spécialisé présent sur Meet laW !

Confier ses enfants pendant les vacances

Publié le : 01/08/2019 01 août août 08 2019
Focus / Famille
Confier ses enfants pendant les vacances
L'été est parfois synonyme de casse-tête pour la garde des enfants. La solution est souvent trouvée entre garde par papy / mamy et séjour en colonie. Pour bien organiser les vacances, il faut penser à quelques petites précautions...


Outre les petits désagréments que peut personnellement rencontrer votre progéniture, elle peut être elle-même à l'origine de dégâts. Il vous faut donc au préalable vérifier vos assurances

Pour les séjours en colonies, club, centres etc, l'assurance extrascolaire couvre vos enfants. 

En confiant vos enfants à des proches, la responsabilité de plein droit qui vous incombe habituellement en cas de dommages causés par vos enfants peut être partagée avec la personne chargée de la garde. Par conséquent il peut être utile pour cette personne, de vérifier si son contrat d'assurance responsabilité civile la couvre dans le cadre de la garde.
A défaut, c'est votre propre assurance civile qui doit couvrir ce risque. 

En cas de vacances à l'étranger sans votre présence, votre enfant s'il n'a pas de passeport, devra être en possession de sa carte nationale d'identité en plus d'une autorisation de sortie du territoire que vous pouvez obtenir en mairie. 

Enfin, il peut être utile de donner à la personne qui garde vos enfants, certains documents pratiques au cas où ils auraient des problèmes de santé pendant leur séjour : 
  
  • Le carnet de santé : utile car il précise les allergies connues, les vaccins effectués, le groupe sanguin, etc... 
  • Une autorisation d'hospitalisation (accompagnée d'une photocopie de votre carte d'identité) : elle permettra à la personne qui a la garde, d'agir en votre nom en cas de problème de santé ou d'accident nécessitant l'hospitalisation de votre enfant. 

Les avocats spécialisés en responsabilité présents sur Meet laW vous conseillent en cas de dommages causés par vos enfants !

Le choix du nom de famille lors du mariage

Publié le : 20/06/2019 20 juin juin 06 2019
Focus / Famille
Le choix du nom de famille lors du mariage
Le mariage est le symbole de l’union entre deux personnes et de la mutualité sur de nombreux aspects de la vie commune. Mais est-ce pour autant obligatoire de partager le même nom de famille ?

Changer de nom n’est pas une obligation

Du fait de la coutume et contrairement à beaucoup d’idées reçues, le mariage n’entraîne aucun changement du nom de famille.
 
Il n’y a jamais eu de loi imposant à l’un des époux d’adopter le nom de l’autre du fait du mariage, au contraire, les dispositions françaises précisent bien que le mariage est sans effet sur le nom des époux qui conservent respectivement pour seul nom officiel, celui inscrit sur leurs actes de naissance.

Le choix du nom d’usage :

En tant que jeunes époux, vous ne ressortez pas de la mairie avec un nom commun, cependant, vous avez la faculté d’opter pour un nom d’usage.
 
Ce nom d’usage ne remplacera jamais votre nom de famille mais pourra être utilisé dans votre vie quotidienne et sur vos documents d’identité.
 
Pour le choix du nom d’usage, vous pouvez opter pour deux solutions :
  
  • L’un des époux, homme comme femme, peut décider d’adopter le nom de son conjoint.
     
  • Les mariés peuvent décider d’adopter le double-nom, en accolant leurs deux noms respectifs.

Les formalités :

Il n’y a pas à proprement parler de demande obligatoire pour user de votre nom d’usage, mais si vous souhaitez le rendre officiel, il vous faut accomplir quelques formalités.
 
Vous pouvez le faire figurer sur votre carte d’identité en le renseignant lors du remplissage du formulaire, dans la rubrique destinée au second nom.
 
Vous avez le droit de signaler l’utilisation de votre nom d’usage auprès de toutes les administrations et organismes, afin qu’ils l’utilisent et le mentionnent sur les documents délivrés et les correspondances, en les informant pour certain verbalement, pour d’autres par écrit en leur communiquant au besoin copie de votre livret de famille.
 
 
Pour toute problématique rencontrée avec les mentions sur votre état civil, prenez rendez-vous avec un avocat spécialisé inscrit sur MeetlaW !

 

Droit de visite des grands-parents

Publié le : 09/05/2019 09 mai mai 05 2019
Focus / Famille
Droit de visite des grands-parents
Un divorce ou une dispute familiale et les liens entre petits-enfants et grands-parents peuvent être mis à mal. Dans certaines circonstances, il est possible d’organiser un droit de visite. 
 
 

Quels sont les conditions ? 

 
En France il existe une véritable reconnaissance juridique autour de l’existence et de l’importance d’une relation entre les papys / mamys, et leurs petits-enfants.
Seuls certains cas peuvent empêcher la possibilité de voir les enfants, notamment lorsqu’il en est de la protection de leurs intérêts : 
 
  • Si les petits-enfants ne souhaitent pas voir les grands-parents et dans le cas où cette situation est constatée par un juge. 
  • Si la visite chez les grands-parents expose les enfants à un danger physique ou mental, c’est le cas de grands-parents alcooliques par exemple.
  • Si la situation entre les parents et les grands-parents est tellement conflictuelle que les enfants seraient exposés à de trop grandes querelles, susceptibles de les perturber
  • Lorsque les grands-parents ne sont pas aptes à pouvoir s’occuper des enfants, comme en cas de handicap. 
 

Quels sont les droits reconnus ? 

 
Le principal droit reconnu aux grands-parents est un droit de visite, en journée en présence des parents ou non. Ces visites peuvent être mises en place de manière progressive, c’est-à-dire quelques fois par an, puis de manière plus régulière, comme une fois par mois, d’abord dans un autre lieu et ensuite chez eux directement. 
 
Un droit d’hébergement peut également être accordé aux grands-parents avec leurs petits-enfants qui peuvent venir passer un week-end entier chez eux, et aussi quelques jours pendant les vacances. 
 
Lorsque des contraintes géographiques empêchent le droit de visite, les grands-parents disposent d’un droit de correspondance qui leurs permet d’échanger par lettre, mail ou téléphone avec leurs petits-enfants. 
 

Comment faire ? 

 
Pour faire reconnaitre ces droits lorsque ceux-ci ne sont pas souhaités par les parents, il est possible en premier lieu de passer par le biais de la médiation familiale et d’obtenir un accord amiable. Sinon, si aucun compromis n’est possible, il faut en obtenir la reconnaissance par décision de justice en saisissant le juge aux affaires familiales
 
 
Vous rencontrez des difficultés à faire valoir vos droits en tant que grands-parents et les relations avec vos petits-enfants sont limitées du fait de la volonté d’un de leur parent ? Prenez rendez-vous sur MeetlaW avec un avocat spécialisé en droit de la famille !

Lors d'un divorce, que devient le crédit immobilier ?

Publié le : 14/02/2019 14 février févr. 02 2019
Focus / Famille
Lors d'un divorce, que devient le crédit immobilier ?
	La Saint Valentin célèbre les amoureux et quoi de plus romantique que de profiter de ce jour pour demander sa moitié en mariage ? Mais qu’arrive-t-il quand la flèche de cupidon a mal visé ? En cas de divorce que devient le prêt immobilier ?

En France plus de 200 000 mariages sont fêtés chaque année, mais parmi toutes ces célébrations, en moyenne 45% se soldent par un divorce. La gestion du patrimoine post-communauté est souvent compliquée, c’est parfois le cas lorsque les époux ont souscrit un emprunt pour financer un bien immobilier.

Le prononcé du divorce n’entraine pas l’extinction du prêt, ni les obligations qui en découlent pour les co-emprunteurs, et peut-importe le régime matrimonial du couple, les époux qui ont contracté un prêt ont conclu une clause de solidarité, ils sont obligés de rembourser la totalité de l’emprunt.

Deux hypothèses vont se distinguer en fonction du choix fait concernant le bien en question...

Que se passe-t-il si l’un des époux souhaite conserver le bien ?

L’époux qui garde la propriété est tenu de racheter la part revenant à son ex-conjoint. Quant à ce dernier, il devra demander auprès de l’organisme de prêt, une désolidarisation de l’emprunt commun, afin de ne pas être redevable des échéances impayées, si son ex-compagnon est défaillant.

Dans la pratique, il faut savoir que la désolidarisation n’est pas gratuite, et le prêteur est libre de la refuser. L’époux cédant devra également s’acquitter du paiement de l’assurance-crédit (en fonction de la quotité optée à la souscription).

Que se passe-t-il si les époux souhaitent vendre le bien ?

Les ex-epoux devront payer les mensualités liées à l’emprunt, jusqu’à la vente du bien. A charge ensuite au notaire, de rembourser le crédit immobilier et de définir la part qui revient à chacun sur le reliquat découlant de la liquidation.

Combien ça coûte ?

La vente d’un bien immobilier est assez coûteuse du fait notamment des droits de partage (l’administration perçoit 2.5% du montant des biens partagés), auxquels s’ajoute le coût de la TVA, et les frais de notaire.

Il est généralement préconisé de vendre le bien avant le prononcé du divorce. Les droits de partage sont par conséquent économisés, lorsque les conjoints en cours de séparation décident de solder le prêt par la vente du bien, avant le prononcé du divorce.

En cas de conservation du bien par l’un des époux, l’intervention d’un notaire sera également requise afin d’acter les cessions de parts et porter les modifications nécessaires sur le titre de propriété. L’époux qui souhaite garder le bien devra quant à lui obtenir l’accord de l’organisme de prêt pour reprendre ce dernier à sa charge, on parle alors de rachat de soulte, par lequel il est versé au conjoint cédant, une compensation financière correspondant à la moitié de la valeur du bien.

 

Vous cherchez un avocat spécialisé et proche de chez-vous pour répondre à vos questions en matière de divorce et de partage des biens ? Trouvez le professionnel qu’il vous faut sur Meet laW !

Avez-vous le droit de produire le journal intime de votre conjoint au cours de la procédure de divorce ?

Publié le : 31/10/2018 31 octobre oct. 10 2018
Focus / Famille
Avez-vous le droit de produire le journal intime de votre conjoint au cours de la procédure de divorce ?
Un journal intime, voilà un document bien personnel qu’on ne souhaite généralement pas révéler à d’autres… Mais voilà qu'au cours de la procédure de divorce, votre conjoint s’en sert pour prouver une faute que vous auriez commise… En a-t-il le droit ?
C’est une question à laquelle la Cour de cassation a dû répondre. Dans le cadre d’une procédure de divorce, une épouse a produit le journal intime de son mari afin de prouver qu’il entretenait des relations extra-conjugales. Ce dernier a considéré que sa femme avait agi avec déloyauté et fraude en produisant son journal intime et que cela portait atteinte à sa vie privée.

Retenez ces deux principes posés par le Code civil (article 259 et 259-1):
  • les faits invoqués en tant que causes de divorce ou comme défense à une demande peuvent être établis par tout mode de preuve, y compris l’aveu. Toutefois, les descendants ne peuvent jamais être entendus sur les griefs invoqués par les époux.
  • un époux ne peut verser aux débats un élément de preuve qu’il aurait obtenu par la violence ou la fraude. Si tel était le cas, la preuve serait nulle.
Par conséquent, il est tout à fait possible de produire un journal intime en tant que preuve dans une procédure de divorce à condition de ne pas l’avoir obtenu par violence ou fraude.

Votre conjoint a demandé le divorce ou vous souhaitez divorcer ? N’attendez plus et trouvez l’avocat qui vous convient sur Meet laW ! Il pourra vous accompagner dans vos démarches et défendre vos droits.

Crédit photo : iStockphoto.com/ Michail_Petrov-96

Pouvez-vous adopter les enfants de votre conjoint ?

Publié le : 19/09/2018 19 septembre sept. 09 2018
Focus / Famille
Pouvez-vous adopter les enfants de votre conjoint ?
Vous vous êtes remarié et vous souhaitez aujourd’hui adopter les enfants de votre conjoint, auxquels vous vous êtes attaché… Mais est-ce possible ? Dans quelles conditions ? Et quelles sont les conséquences ?
Tout d’abord, lorsqu’on parle d’adoption il faut distinguer l’adoption simple de l’adoption plénière :
  • Dans le cas d’une adoption simple, l’enfant adopté conserve également ses liens avec sa famille biologique.
    Il a donc deux familles : sa famille adoptive et sa famille biologique.
  • En cas d’adoption plénière, tout lien est coupé avec la famille d’origine.

Quelles sont les conditions requises pour que vous puissiez adopter les enfants de votre conjoint ?

  • Il faut que vous soyez marié avec le père ou la mère de l’enfant que vous souhaitez adopter. Depuis 2013, cela est également possible pour les couples homosexuels mariés.
  • La différence d’âge entre vous et l’enfant doit être d’au moins dix ans, étant précisé que le juge peut faire une appréciation au cas par cas de cette condition.
  • La demande d’adoption doit être motivée par l’intérêt de l’enfant et le juge vérifiera que cette adoption ne perturbera pas l’équilibre de la famille adoptive.
  • Si l’enfant que vous souhaitez adopter a 13 ans ou plus, vous devrez recueillir son consentement.

Quelles seront les conséquences ?

  • L’enfant que vous avez adopté devient votre descendant.
  • Vous serez tenu à une obligation alimentaire réciproque. Ainsi vous serez dans l’obligation de subvenir aux besoins de votre enfant et inversement, votre enfant sera tenu à une obligation d’assistance si vous vous trouvez dans le besoin.
  • Vous pourrez exercer, avec votre mari l’autorité parentale sur l’enfant que vous avez adopté. Pour cela, il faut que vous déposiez une demande au greffe du TGI.
  • Vous pouvez donner votre nom à votre enfant. Il est possible d’accoler les deux noms, ou que l’enfant prenne uniquement votre nom (sauf si les parents biologiques s’y opposent).
  • Cette adoption est irréversible, sauf en cas de circonstances graves qui porteraient atteinte à l’enfant (violence, attitude nuisible envers lui, etc).
    Ainsi, en cas de conflit simple entre le parent adoptif et son enfant, cela ne suffira pas à révoquer l’adoption.
Une procédure d’adoption peut prendre du temps et au vue des intérêts en jeu, il est important d’être accompagné dans les démarches. Pour cela les avocats de Meet laW sont là pour vous accompagner et défendre vos droits !

Crédit photo : iStockphoto.com/dolgachov
<< < 1 2 3 4 > >>