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Actualités - Animaux

Le statut juridique de l’animal 

Publié le : 09/10/2024 09 octobre oct. 10 2024
Focus / Animaux
Focus
Le statut juridique de l’animal  Depuis 2015, les animaux sont considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité, ce qui constitue une avancée significative dans leur protection légale. Ce statut, alors retranscrit dans le Code civil, confère aux propriétaires de nouvelles responsabilités et régit les relations commerciales concernant les animaux. Ainsi, cette évolution témoigne d’une prise de conscience grandissante du bien-être animal dans notre société.  
 

La qualification de l’animal au regard de sa sensibilité  

La loi n°2015-177 du 16 février 2015 a inséré l’article 515-14 du Code civil, disposant que les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Ils étaient jusqu’alors perçus comme des biens meubles ou immeubles par destination.  

Cette évolution s’inscrit dans le sillage de l’article L.214-1 du Code rural et de la pêche maritime, selon lequel « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans les conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».  

Cette requalification de l’animal permet donc d’infliger des sanctions plus sévères aux actes de maltraitance et assure la possibilité, pour les maîtres, de demander réparation en cas de préjudice moral causé par la perte de l’animal.  
 

La soumission des animaux du régime des biens  

Même si les animaux sont considérés comme sensibles, ils sont toujours soumis à certaines règles applicables aux biens meubles, tels que l’article 528 du Code civil. Ils peuvent être détenus, cédés et faire l’objet de contrats. Toutefois, en ce qu’ils n’ont pas la personnalité juridique, ils ne peuvent pas recevoir de libéralité ou être détenteurs d’obligations.  

 En ce qui concerne la vente d’animaux, le professionnel doit respecter les formalités énumérées par l’article L.214-8 du Code rural et de la pêche maritime, incluant :  
  • La délivrance d’une attestation de cession ; 
  • Un document d’information sur les caractéristiques et besoins de l’animal ; 
  • Un certificat vétérinaire, pour la cession d’un chien.  

Les particuliers, quant à eux, doivent présenter un certificat de bonne santé pour les chats et un certificat médical pour les chiens, respectivement.  

Les animaux peuvent aussi faire l’objet d’actions en vice caché, plus couramment désignés sous le nom de « vices rédhibitoires », dont la liste est établie à l’article R.213-1 du Code rural et de la pêche maritime.  

Enfin, le propriétaire de l’animal reste responsable des préjudices causés par celui-ci, conformément à l’article 1243 du Code civil
 

La protection des animaux  

Il convient de distinguer ici les animaux domestiques, des animaux sauvages :
 
  1. Les animaux domestiques 
    Le Code pénal punit les mauvais traitements, les sévices graves, les actes de cruauté et l’abandon, mais aussi les mises à mort sans nécessité.  
    Selon l’article L.214-3 du Code rural et de la pêche maritime, des sanctions particulières peuvent être appliquées en cas d’abus et mauvais traitements envers les animaux domestiques et les animaux sauvages apprivoisés ou en captivité.  
     
  2. Les animaux sauvages  
    La protection des animaux sauvages repose sur la notion d’espèces protégées, retrouvées au sein de conventions internationales, telles que la Convention de Washington du 3 mars 1973, ou encore de règlements européens.  
    Sur le plan interne, les articles L.411-1 et suivants du Code de l’environnement interdisent la destruction de leur habitat, la capture ou les mauvais traitements lorsque la préservation des espèces le justifie.  

Ainsi, la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles marque une étape décisive dans leur protection juridique, renforçant les sanctions en cas de maltraitance, et promouvant un meilleur respect de leur bien-être, qu’ils soient domestiques ou sauvages.  
 

Septembre : le mois des paiements et prélèvement d’impôts

Publié le : 11/09/2024 11 septembre sept. 09 2024
Focus / Fiscal
Focus
Septembre : le mois des paiements et prélèvement d’impôts Le paiement des impôts en France suit un calendrier précis, et plusieurs modes de paiement sont disponibles pour les contribuables. Voici le détail des modalités de paiements et de prélèvement des impôts pour l’année 2024 :

L’impôt sur le revenu

Une fois l’étape de la déclaration de revenus effectuée, le montant de l’impôt va être calculé. Si, après le calcul de l’impôt, il apparaît un supplément d’impôt à payer, c’est en fonction de ce montant que le paiement va pouvoir s’échelonner. 

Si le montant est inférieur à 300 €, le prélèvement sera effectué en une seule fois, le 26 septembre 2024. Le paiement d’un supplément inférieur à un tel montant peut se faire par chèque, TIP (Titre Interbancaire de Paiement), ou en espèces (dans certaines limites) chez un buraliste agréé. 

Au contraire, si le montant dépasse 300 €, il sera étalé sur quatre échéances
  • 26 septembre 2024 ; 
  • 25 octobre 2024 ; 
  • 25 novembre 2024 ; 
  • 27 décembre 2024. 
Ici, les contribuables auront trois modes de paiement possibles :  
  • Le prélèvement automatique : le prélèvement aura lieu aux dates précitées ;  
  • Le paiement en ligne : via l’espace personnel sur impots.gouv.fr, jusqu’au 21 septembre 2024
  • Le paiement par virement bancaire vers le compte du centre des finances publiques. 

Les autres impôts 

  • La taxe foncière 
En souscrivant avant le 30 septembre 2024, il est possible d'opter pour le paiement dématérialisé (paiement en ligne, prélèvement). Le paiement devra alors intervenir avant le 20 octobre 2024. Le prélèvement sera effectué sur le compte bancaire à compter du 25 octobre. 

Pour les autres moyens de paiement (virement, espèces, chèques), la taxe foncière doit être réglée avant le 15 octobre 2024
  • La taxe d’habitation 
Les contribuables concernés par la taxe d'habitation sur les résidences secondaires devront s'en acquitter avant le 16 décembre 2024 pour les paiements classiques, et jusqu'au 21 décembre 2024 pour les paiements en ligne. 
  • L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) 
Le paiement de l’IFI doit intervenir au plus tard le lundi 16 septembre 2024.  

Si son montant est inférieur ou égal à 300€, le paiement peut se faire de multiples façons : TIP, chèque, espèces. Au-delà de 300€, le montant doit obligatoirement être réglé en ligne

Pour tous ces impôts, et peu importe le mode de paiement choisi, il faut veiller aux échéances pour ne pas recevoir de majorations. 

Responsabilité contractuelle ou délictuelle

Publié le : 02/07/2024 02 juillet juil. 07 2024
Focus
Focus / Responsabilité
Responsabilité contractuelle ou délictuelle Afin d’obtenir la réparation de son dommage, une victime peut intenter une action en responsabilité. Le principe de non-cumul des responsabilités et de non-option lui interdit d’invoquer ces deux responsabilités ou de choisir celle qui lui serait plus favorable. 

La responsabilité contractuelle 

Afin de pouvoir engager la responsabilité contractuelle, il faut nécessairement être en présence d’un contrat et d’une inexécution de ce dernier.

Trois conditions sont à remplir :  
  • Une inexécution contractuelle : elle peut concerner les obligations principales du contrat ou celles relatives à la sécurité, l’information et le conseil en lien avec le contrat ; 
  • Un préjudice : il doit être prévisible lors de la conclusion du contrat ; 
  • Un lien de causalité direct entre le manquement et le préjudice.
La responsabilité peut être aménagée par le biais de différentes clauses :  
  • Une clause pénale qui va prévoir des dommages-intérêts en cas de manquement contractuel ; 
  • Une clause limitative ou de suppression de responsabilité

La responsabilité délictuelle (extracontractuelle) 

Sans la présence d’un contrat, la responsabilité sera délictuelle. Toutefois, il convient également de remplir trois conditions :  
  • Un fait générateur : la faute n’est pas nécessaire ; 
  • Un préjudice : il doit être certain, licite et direct, même si la victime par ricochet peut être indemnisée 
  • Un lien de causalité entre le fait et le préjudice. 
Contrairement à la responsabilité contractuelle, aucun aménagement n’est possible quant à l’étendue de la responsabilité.

Les cas d’exonération de la responsabilité 

La responsabilité contractuelle et extracontractuelle peut être exonérée dans trois situations :  
  • Cas fortuit : évènement extérieur aux parties ; 
  • Fait d’un tiers : intervention d’un tiers ; 
  • Fait de la victime : participation de la victime. 
Cependant, l’exonération ne sera totale qu’en présence d’un cas de force majeure. Pour cela, l’évènement doit être extérieur, échapper au contrôle du débiteur, imprévisible et dont il est impossible de prévoir la survenance et les effets. À défaut, l’exonération ne sera que partielle.

Installation de panneaux photovoltaïques : quelle réglementation ?

Publié le : 17/06/2024 17 juin juin 06 2024
Focus / Divers
Focus
Installation de panneaux photovoltaïques : quelle réglementation ? Afin de faire des économies d’énergie, l’installation de panneaux solaires est une option à envisager.  

Ces panneaux vont capter l’énergie solaire pour la transformer en électricité. S’ils sont majoritairement fixés sur des toits (fixés sur la toiture d’origine ou intégrés en remplacement de la toiture existante), il est possible de les installer sur une façade ou dans un jardin

En fonction de leur installation, de leur taille et de leur puissance, il convient d’obtenir une autorisation d’urbanisme

Il faudra obtenir une déclaration préalable de travaux pour les travaux ne nécessitant pas de permis de construire (création de petite surface ou des petits aménagements) ou un permis de construire pour la réalisation ou la modification d’une construction. 

L’installation de panneaux photovoltaïques au sol  

Dans la plupart des cas, l’autorisation nécessaire pour installer des panneaux photovoltaïques au sol va dépendre de leur puissance et de leur hauteur : 
  • Si la puissance est inférieure à 3kW, mais que la hauteur est supérieure à 1m80, il faudra une déclaration préalable de travaux 
  • Si la puissance est comprise entre 3kW et 1000kW, il faudra également une déclaration préalable de travaux
  • Si la puissance est supérieure à 1 000 kW, il faudra passer par un permis de construire

Toutefois, en présence de panneaux avec une puissance inférieure à 3kW et dont la hauteur est inférieure à 1m80, aucune autorisation n’est imposée

Dans les secteurs protégés, les sites patrimoniaux remarquables, les sites classés, les réserves naturelles ou les parcs nationaux, le type d’autorisation nécessaire va uniquement dépendre de la puissance des panneaux. 

Si la puissance est inférieure à 3kW, il faudra une déclaration préalable de travaux, tandis que si la puissance est supérieure à 3kW, il faudra avoir un permis de construire

L’installation de panneaux photovoltaïques sur un toit 

S’agissant des panneaux photovoltaïques installés sur un toit, il faudra, dans tous les cas, déposer une déclaration préalable de travaux en mairie, car l’aspect extérieur du bâtiment est modifié

Dans ce cas, il faudra élaborer un dossier, sachant que la mairie peut s’opposer au projet si ce dernier n’est pas conforme au plan local d’urbanisme (PLU). 

Si l’installation des panneaux se fait simultanément à une construction de maison, l’installation des panneaux doit figurer sur la demande du permis de construire

L’installation de panneaux photovoltaïques dans une zone classée 

Si la maison est située dans un périmètre de 500 mètres autour d’un monument historique, il faut transmettre une déclaration préalable à l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Elle est également nécessaire en présence de sites patrimoniaux remarquables et de zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). 

 
Le raccordement au réseau d’électricité 

Après avoir obtenu l’autorisation d’urbanisme nécessaire, il convient de demander le raccordement des panneaux solaires au réseau de distribution d’électricité

Cette obligation concerne les projets d’autoconsommation avec revente du surplus ou revente totale d’électricité. Pour cela, il faut transmettre à Enedis une demande de branchement, ainsi que différents documents (autorisation d’urbanisme, attestation de conformité visée par Consuel).

Plantations et conflit de voisinage : que faire ?

Publié le : 15/05/2024 15 mai mai 05 2024
Focus
Focus / Responsabilité
Plantations et conflit de voisinage : que faire ?

Rappel des distances à respecter pour les plantations  

Sur son terrain, chaque propriétaire peut décider d’y installer des plantations : arbres, arbustes. Toutefois, ces derniers doivent l’être dans la limite d'une certaine distance de celui de son voisin.  

Sans réglementation locale particulière, il est imposé de respecter une distance minimale de 2 mètres jusqu’à la limite séparative de la propriété voisine pour les arbres de plus de 2 mètres de hauteur. Pour ceux de moins de 2 mètres de hauteur, la distance à respecter est de 0,5 mètre

Cette distance se mesure à partir du milieu du tronc de l’arbre, tandis que la hauteur de l’arbre se mesure du sol jusqu'à la cime de l’arbre. 

Malgré le respect de ces règles, la plantation peut être la source de conflit entre voisins si une branche vient à dépasser sur le terrain voisin voire d’un trouble anormal de voisinage

Les obligations d’entretien des plantations 

Si la plantation est mitoyenne, l’entretien est à la charge des deux parties : chacune va devoir tailler son côté.  

S'agissant des branches, celles dépassant sur le terrain d’un voisin, relève de la responsabilité du propriétaire de la plantation. Si le voisin peut exiger la coupe de ces branches, il ne pourra toutefois pas y procéder tout seul. 

Si les branches qui dépassent contienne des fruits, la cueillette est possible aux deux propriétaires pour moitié en cas de plantation mitoyenne tandis qu’en présence d’une plantation non-mitoyenne, le voisin non-propriétaire ne pourra récolter que les fruits tombés de façon naturelle sur son terrain

Les plantations, source de conflits entre des voisins 

En cas de plantation ne respectant pas la distance avec le terrain de son voisin, le propriétaire s’expose à la demande d’arrachement de la plantation ou de réduction de sa hauteur.  

Dans des cas plus poussés, le conflit peut se transformer en un véritable trouble anormal de voisinage. Il va s’agir d’une nuisance excédant les inconvénients normaux du voisinage. Un propriétaire n’a pas le droit d’imposer à ses voisins une gêne excédant les obligations ordinaires du voisinage. 

Le simple dépassement des branches ne suffit pas à caractériser un tel trouble. Un inconvénient particulier est nécessaire tel qu’une privation de lumière ou un élément de danger. En la présence d’un tel trouble, l’auteur pourra subir une injonction afin de faire cesser ce trouble sous astreinte, voire des dommages-intérêts en fonction du préjudice subi. 

Toutefois, concernant des plantations présentes depuis au moins 30 ans, aucun recours en justice n’est possible. Seule une démarche amiable est envisageable.  

La divagation des animaux

Publié le : 19/07/2023 19 juillet juil. 07 2023
Focus / Animaux
La divagation des animaux
Lorsqu’un animal est en état de divagation, il peut occasionner des nuisances aux biens, représenter une menace pour la faune sauvage et se mettre en danger. Si son errance est reconnue, et qu’il cause un dommage, le propriétaire, le gardien ou le maire peut être reconnu responsable.
 

Qu’est-ce que l’état de divagation ?


Un chien est considéré comme divaguant lorsqu’il échappe à la surveillance effective de son maître, parce qu’il se trouve hors de portée de voix ou de tout instrument sonore permettant son rappel ou parce qu’il se situe à plus de 100 mètres de distance de celui-ci. La divagation ne concerne pas les chiens qui chassent ou gardent un troupeau.

Un chat est considéré comme divaguant :
 
  • Lorsqu’il n’est pas identifié, se trouve à plus de 200 mètres des habitations ou à plus d'un kilomètre du domicile de son maître et n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci ;
  • S’il est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui et que son propriétaire n’est pas connu.

De manière générale, un animal, autre qu’un chien ou un chat, est considéré comme errant dès qu’il est trouvé sans gardien sur le terrain d’autrui ou sur la voie publique.
 

Quelle est votre responsabilité en cas de dommage ?


Si votre animal cause un dommage, vous êtes présumé responsable en tant que propriétaire, peu importe que l’animal soit égaré ou se soit échappé. Vous devez mettre en place toutes les mesures nécessaires pour éviter tout risque de divagation.

Si vous avez confié votre animal à un gardien, vous pouvez vous décharger de votre responsabilité à son profit. Le gardien est la personne qui a le pouvoir d’user, de diriger et de contrôler l’animal.
 

Quelle est la responsabilité du maire en cas de divagation ?


Les maires doivent prendre toutes les dispositions afin d’empêcher la divagation des chiens et des chats. Les chiens ou chats errants, saisis sur le territoire d’une commune, sont gardés à la fourrière pendant un délai franc de 8 jours.

Si pendant ce délai, les animaux sont réclamés par leur propriétaire, ils sont restitués à la condition que le propriétaire paye les frais de fourrière. Lorsque les animaux ne sont pas identifiés, ils doivent l’être avant d’être restitués.

En revanche, si dans le délai les animaux ne sont pas réclamés, ils sont considérés comme abandonnés et le maire doit faire procéder à leur euthanasie, leur vente ou leur cession à titre gratuit au profit d’une fondation ou d’une association de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée.

La victime d’un animal divaguant peut engager la responsabilité de sa commune en cas d’inaction du maire.


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Que se passe-t-il en cas de dommages causés par un chien

Publié le : 18/03/2022 18 mars mars 03 2022
Focus / Animaux
Que se passe-t-il en cas de dommages causés par un chien
Le chien est souvent considéré comme loyal, affectueux et intelligent. Autant de raisons qui lui valent d’être décrit comme le meilleur ami de l’Homme. Pourtant, aussi mignon soit-il, cet animal peut être à l’origine d’un dommage… 
 

L’existence d’une responsabilité pour le propriétaire 

Le droit français prévoit que "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer".

Sur le fondement de ce principe, le Code civil prévoit que le propriétaire d’un animal ou celui qui le garde, est responsable des dommages que celui-ci pourrait causer.  À noter que cette responsabilité du détenteur de l’animal s’applique, même si l’animal est perdu ou qu’il s’est enfui. 

La nature du dommage causé par un animal, et notamment un chien, peut être multiple. Il peut s’agir d’un dommage matériel (destruction de mobilier), physique (blessure due à une morsure) ou encore moral (traumatisme lié à une attaque). 

Il revient donc au maître du chien ou à la personne qui en a la garde, de réparer le dommage causé, et ce régulièrement par le biais de dommages et intérêts.  
 

Comment se couvrir face aux dommages que peut occasionner un chien ? 

Une garantie responsabilité civile est souvent souscrite dans l’assurance habitation. Certaines couvrent les dommages qui peuvent être causés par votre ou vos animaux de compagnie, et notamment les chiens. 

En revanche, toutes ces assurances ne garantissent pas ce type de dommage, il est donc important pour vous de vérifier quels types de garanties vous offrent vos contrats d’assurance, en matière de responsabilité du fait de vos animaux. 
 

Le régime spécifique des chiens dangereux 

Des règles très strictes encadrent la détention des chiens dits dangereux, et plus particulièrement ceux qui servent à l’attaque, la garde ou la défense. La détention de ce type de chien est définie par le Code rural et est conditionnée à la souscription d’une assurance qui garantit la responsabilité civile du propriétaire, ou du gardien du chien

En effet, les assurances en responsabilité civile « classiques » ne couvrent pas les dommages pouvant être causés par les chiens dangereux. 


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Les nouvelles mesures en faveur de la protection animale

Publié le : 14/01/2022 14 janvier janv. 01 2022
Focus / Animaux
Les nouvelles mesures en faveur de la protection animale
Lutte contre l’abandon, maltraitance, protection des animaux sauvages... En novembre dernier, une loi en faveur de la protection animale a été promulguée. La rédaction Meet law vous propose une analyse des principales mesures en faveur de nos amis les bêtes... 

La lutte contre l’abandon des animaux domestiques

Désormais, les propriétaires qui souhaiteront accueillir pour la première fois un chat ou un chien devront signer un certificat d'engagement et de connaissance, avec mise en place d’un délai de réflexion de 7 jours. 

Cette mesure a vocation à sensibiliser les futurs propriétaires d’animaux domestiques sur l’engagement qu’ils prennent, et notamment de prévenir les abandons.
Cette volonté est d’ailleurs exprimée au travers d’autres mesures comme l’interdiction de vente ou don d’animaux domestiques aux mineurs, ou sur internet, mais surtout : l’interdiction dès 2024 de vendre des chiens et des chats en animalerie, à l’exception d’animaux abandonnés en partenariat avec des associations.

En outre, alors que l’obligation d’identification (puce électronique ou tatouage) ne concernait que les chiens nés après le 6 janvier 1999, et les chats nés après le 1er janvier 2012, désormais l’identification est obligatoire pour l’ensemble des animaux de compagnie, y compris ceux nés avant ces dates. 

L’exploitation des animaux sauvages à des fins de divertissement

Concernant l’utilisation des animaux à des fins de divertissement, les émissions de variétés ou de jeux télévisés, ne pourront plus faire appel à des animaux sauvages

En 2026 les spectacles de dauphins ou d'orques seront interdits, et il est envisagé dès 2028 d’interdire les spectacles d'animaux sauvages et leur captivité dans les cirques itinérants. 

La lutte contre la maltraitance et la cruauté

La loi du 24 novembre 2021 interdit les élevages de visons d'Amérique et d'animaux d'autres espèces non domestiques, exclusivement élevés pour la production de fourrure

En matière de maltraitance animale, il est désormais prévu l’instauration d’un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale, comme peine alternative ou complémentaire à une peine de prison pour maltraitance animale. 

D’autre part, en matière de sanction, la peine pour les sévices graves ou les actes de cruauté portés à un animal domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité est réhaussée à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, au lieu de 2 ans et 30 000 euros d’amende.
Cette même peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende, lorsque ces actes ont entraîné la mort de l’animal. 
Une circonstance aggravante est ajoutée, si de tels actes ayant causé la mort de l’animal ont été commis en présence de mineurs : la peine est fixée à quatre ans d'emprisonnement et 60 000 euros d'amende. 


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Animaux en danger, abandonnés : comment faire et quelles sanctions?

Publié le : 08/08/2019 08 août août 08 2019
Focus / Animaux
Animaux en danger, abandonnés : comment faire et quelles sanctions?
Cette année la France a obtenu le triste record de championne d'Europe en abandon d'animaux, et à peine l'été commencé, des cas de chiens enfermés dans des voitures et sous la chaleur ont été recensés. Quels sont les moyens pour agir ? Comment sont sanctionnés les auteurs ? 


Dans tous les cas, si vous êtes témoin d'actes de maltraitance ou d'abandon d'animaux, vous pouvez en plus de contacter une association de protection animale, informer les forces de l'ordre et les services vétérinaires

Le Code pénal sanctionne les personnes se rendant coupables d'abandon illégal d'animaux, par une peine maximum de 2 ans de prison et 30 000€ d'amende
De plus, en fonction du cas, le tribunal saisi pour prononcer la sanction peut l'assortir de décisions complémentaires, comme le placement de l'animal auprès d'une association de protection animale, l'interdiction de détenir un animal ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale ayant permis de réaliser l'infraction. 

Le fait de tenir enfermé un animal dans un véhicule par temps chaud est passible de 750€ d'amende, et si l'enfermement entraîne blessure ou mort, le propriétaire s'expose à une amende supplémentaire de 450€

Si vous constatez un animal en danger dans un véhicule, la première chose à faire est de prévenir les forces de l'ordre qui sont habilitées à ouvrir le véhicule. 
Si les secours tardent, vous pouvez vous même intervenir sous conditions, et briser la vitre pour sauver l'animal
Avant toute chose, le réflexe à avoir est de prendre des photos ou vidéos de la situation et de vous entourer de témoins qui seront autant de preuves.
Car la dégradation d'un bien appartenant à autrui pourrait vous être reprochée, et afin d'éviter des poursuites en ce sens, il faut qu'il y ait urgence et un véritable risque pour la vie de l'animal, justifiant votre intervention. Si briser la vitre est un acte nécessaire pour assurer la sauvegarde de l'animal, vous ne pourrez être pénalement responsable. 


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